MOB 1:1 TPM La finale 2016 - Culture Ultras Mobsite

Latest

dimanche 7 avril 2019

MOB 1:1 TPM La finale 2016

MOB 1-1 TPM Finale de la CAFCC

Craquage Ultras Granchio et Ultras Saldae Kings

 finale de la Coupe de la confédération



Finale de la CAFCC, une première historique pour le Mouloudia de Bgayet. Le MOB, qui avait parcouru l’Afrique et qui a pu atteindre cette finale à l’issue d’un magnifique parcours . Inutile de relater les étapes avec détail, vous pouvez vous documenter ailleurs, ou au pire, faites recours à Youtube. Le 29 Octobre 2016, le stade de Tiddukla n Tmazγa s’apprête à accueillir la finale, le temple des Crabes est habitué des grands événements, lui qui, rappelons le, avait abrité toutes les rencontres du géants Mouloudéen tout au long de son aventure Africaine.
Le stade est plein comme un œuf, tôt le matin, des milliers de Crabes prennent d’assaut les travées de leur stade fétiche. Décrire l’ambiance est quasi impossible, c’est un grand jour, le MOB joue sa FINALE, les Ultras déploient des Tifos ineffables, nous comptons des animations à la pelle ... 20h25 : Les deux équipes entrent sur le terrain ... Ooooh putain, mais que racontez vous ? arrêtez avec vos cancans ... ! Oui, oui, on va se taire, on laissera se reposer le clavier, on y reviendra.
Nous voilà de retour, la tête reposée, le corps épuisé et peiné, la rage au ventre ... Au fait, on ne vous a rien dit à propos de la guerre de Blida 2016 ? On s’est foutu de votre gueule les gars, avec respect, bien évidemment. On vous a affaibli avec ce putain de discours parfaitement désordonné ? on passe du coq à l’âne ? Attendez que les idées qui se bousculent dans nos têtes puissent s’orchestrer. Bon cette fois, on est sérieux, calmez-vous, on vous dira tout. Cette histoire de Tifos, de Magica et de finale à Béjaia relève du mythe.
Le match s’est joué au stade Mustapha Tchaker de Blida. Une explication moins abstraite.
Atia, ce président incapable et qui payera gros ses bourdes et ses conneries a choisi un stade autre que le notre pour jouer cette finale, le peuple, plus que jamais conscient, a préféré ne pas en faire une histoire, des petits pourparlers avec ledit irresponsable n’ont aboutit à rien, on a voulu permettre à l’équipe de se préparer dans la sérénité, on s’est tu.
Arrive cette affaire des billets, l’idiot n’a pas de quoi payer le quota de Béjaia, la FAF refuse de le lui octroyer, quota ? oui oui, notre Finale, on se retrouve en invités. Le Wali et le DJS interviennent, la Wilaya de Béjaia n’aura droit qu’à 11 000 billets, le reste sera vendu à Blida. les Crabes encore une fois très en colère ont préféré garder les esprits froids. On se débrouille comme on peut, un climat de guerre règne autour de l’équipe, les actionnaires s’entre-tuent, pourvu qu’ils disparaissent de l’entourage du club, y compris ce président menteur et incompétent. On s’organise comme on peut, et on se dirige vers la ville symbolisant le système, Blida, la ville militaire N°1 d’Algérie.
Villes et villages se mettent au rythme du MOB, la Kabyle retient son souffle, la finale, le rêve, le grand jour ... Un afflux massifs de Crabes prend la direction de Blida et ce malgré l’indisponibilité des billets et le manque de moyen de transport.
L’ambiance est festive jusqu’à ce que ... nous entrons à Blida, nous nous retrouvons dans un champ de bataille, cette dernière nous est déclarée par les agents de police, qui, rappelons le, se sont retirés des stades depuis le début de l’exercice actuel. L’accès réservé pour nos supporteurs ressemble à une décharge publique, l’autre coté à des ruines, tout en sachant qu’il existe des portes d’entrées plutôt bien situées, on s’en fou, des décisions pareilles ne sont guère étonnantes.
A l’entrée, premier ‘véritable’ contact avec les forces du désordres, le courant ne passe pas, c’est connu. Dans un pays ou Tamaziγt est décrétée langue officielle, on te refuse l’accès au stade si tu portes un drapeau Berbère, si ton t-shirt ou écharpe contient un signe ou un mot faisant liaison à l’identité de cette terre. Il n y avait aucun respect aux droits de l’hommes, ces derniers ont été écrasé le jour de la finale, des gens ont été mis à nu.
La patience a des limites, au bout de quelques minutes la colère gagne le camps des Mobistes, la situation dégénère, les émeutes provoquées par ’notre Adversaire du jour’ ne s’arrêteront pas avant qu’on les mette à genou, ils finissent par rendre les armes, on impose notre loi, la voix de la raison triomphe, à noter quelques blessés, des gens matraqués, un membre qui est passé le soir même sur le billard, des fractures au niveau des doigts, il se rétablie.
On entre au stade, les gradins sont garnis de drapeaux identitaires, on donne de la voix, on applaudit les héros qui viennent fouler le terrain, ils regagnent les vestiaires et ... revoilà les problèmes. Les salopards reviennent à la charge et tentent de décrocher les drapeaux, la résistance devient un droit, ça éclate de nouveau, les Crabes ne décolèrent pas, les hautes autorités interviennent, sans entrer dans les détails, Atia s’en bat les couilles de la répression subie par les milliers de fans, la situation se calme et tout le monde, tous les présents au stade se donnent la joie et le plaisir d’insulter le connard. Les tribunes retrouvent le calme, le match va débuter.
Enfin du foot, les 22 joueurs +le trio d’arbitrage piétinent la pelouse, le referee donne le coup d’envoi, les Vert et Noir dominent la partie, sans concrétisation, le malheur arrive, Baouali loupe un ballon, Rahmani hésite ... pénalty pour le TPM, transformé en but, encore quelques minutes et c’est la mi-temps.
Le match reprend, 54’, le stade prend feu, un gigantesque craquage des UG et des USK couvre la vue et injecte du courage dans les veines des joueurs, le MOB domine les débats sans pour autant parvenir à égaliser jsuqu’à ce que Yaya et sur un coup de magie met le cuir au fond des filets des Congolais ... c’est l’égalisation, la délivrance. On pousse encore et encore, le ballon refuse de rentrer, le match se termine sur le score de 1 but à 1.
Revenant à cette histoire d’arrestations, la situation se débloque progressivement, les 3 détenus restant, passeront devant le juge d’instruction dimanche, nous ne les lâcheront pas, on fera l’impossible pour qu’ils reviennent parmi nous, des décisions seront prises et des actions seront mises en oeuvre. Liberté ...
C’est fini, non pas encore ... dimanche à Lubumbashi, 2ème mi-temps, un deuxième RDV avec l’histoire, cette fois, le trophée y sera mais pas pour longtemps, ce dernier rentrera avec les nôtres à Bgayet, optimistes plus que jamais ... Léo ferré yennad : Sans boussole et sans voile, avec toi pour étoile.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire